Notre voyage en terre de lévriers - Tome IV

Les chiens errants des rues d'Ecija ... les chiens abandonnés à la gazolinera ...

Coucou les Amis,

C'est la petite troupe,

nous vous avons laissé quelques jours non pas par envie mais tellement de choses à faire et tellement d'imprévus dont notre petite Luz toujours dans la nature ce soir !!!

Nous allons continuer sur notre séjour en terre de lévriers qui s'est achevé avec nos Amis de l'association Cambiando Miradas d'Ecija : Isabel, Anabel, Marga, Sara, Miguel ...

Le jeudi matin de bonne heure, Miguel est passé nous chercher pour aller à la rencontre de nos petits protégés, de leurs protecteurs et de tous les petits nécessiteux des rues.

Nous avons commencé notre journée à 9 H 30, c'est parti pour aller à la rencontre de Bimba, Nabel, Dama et tous les autres.

Nos petits loups sont prêts à partir pour la France, Bimba et Nabel ne le savent pas ou peut être ont ils flairé les bonnes ondes, celles de l'adoption, d'une famille qui les attend et les aime en France.

Bimba, Nabel, Dama, Noa et Cie ...

Il est 11 h et on repart, en route pour aller rencontrer Isabel, la présidente de l'association Cambiando Miradas.

Miguel au volant de sa voiture, nous emmène au travers des chemins de terre, une terre aride et sèche, de chaque côté des oliviers, des amandiers ... on arrive à une grande propriété agricole au milieu de nulle part.

Isabel et son mari sont employés par le propriétaire de l'hacienda pour la faire fonctionner. Isabel surveille la propriété et son mari exploite les champs d'oliviers et d'amandiers.

Isabel a plusieurs petits protégés en accueil dont la petite Lulu, mini podenca, non podenco orito.

Isabel a bien travaillé la sociabilisation avec Lulu, qui a repris confiance en l'être humain. Lulu a besoin de connaitre les personnes pour se sentir sans danger, bon ce n'est pas encore ça avec les hommes.

Isabel et son mari nous invite à prendre un verre et nous parlons un peu, bon le sujet vous le connaissez "les petits amis à quatre pattes" "les galgos qui n'ont pas le même statut que les autres chiens".

Car oui culturellement en Espagne, certains chiens ont droit à entrer à la maison à faire canapé (sofa) et d'autres ont le droit aux dépendances.

Certains chiens ont droit aux caresses à être touchés (tocar los perros) et pour les galgos, les podencos pas possible de les toucher, ils sont comme des pestiférés !!

Chez Isabel, la rencontre avec Lulu la petite podenca orito

Et puis, nous repartons et nous allons à la rencontre de Chica et de sa famille d'accueil, Lauriitta et son ami.

Nous passons faire un coucou à Anabel, la famille d'accueil de Bimba et Nabel. Anabel travaille dans un magasin pour les enfants. Nous rencontrons également Marga qui attend un heureux événement.

Des bénévoles que nous voyons évolué dans leur travail. Des bénévoles qui en sortant de leur travail donnent du temps pour les petits nécessiteux des rues, du refuge.

Lauriitta et son ami ont recueilli Chica depuis 1 an.

Chica vivait sur le lieu de travail de l'ami de Lauriitta, elle courrait derrière son engin agricole. Chica aimait ça courir derrière le tracteur, elle jouait et puis c'était au moins quelqu'un qui avait un peu d'attention pour elle. Et puis, un jour, Chica est arrivée, elle ne courrait plus, elle boitait, elle avait une pattes abîmée et était criblée de plombs, le gardien des lieux voulait la tuer !!

Chica porte encore les traces de cette journée, elle a plein de petites billes sous la peau, des petites boules qui roulent sous les doigts.

Chica a eu de la chance de tomber sur ce couple d'amoureux des animaux. Voilà comment Chica est arrivée chez Lauriitta.

Elle est arrivée dans un mauvais état et ils ont pris soin d'elle pendant des mois, 1 an c'est long, cela créé des liens, des liens forts, mais pas possible pour ce couple de garder Chica parce qu'il y a déjà une berger allemand, une croisée podenca, un enfant et il y a tellement de chiens des rues à aider.

Quel cruel dilemne alors forcément Lauriitta et son ami sont tristes.

La rencontre avec Chica, Lauriitta nous montre les plombs sous la peau de sa petite protégée.

Nous repartons, il est déjà plus de 14 h, il est dure le temps où il faut se séparer car Lauriitta et son ami parlent de Chica avec tellement d'amour et de respect.

Demain, nous les reverrons pour le grand départ.

Il est plus de 14 h et nous repartons dans la voiture de Miguel, un petit tour dans la ville là où nous sommes passés ce matin et où il y a des galgos errants.

Et là, surprise dame galga est au rendez vous, elle dort là paisiblement au plein milieu du rond point, à l'ombre du palmier.

Elle a l'air si sereine plantée là !!!

Dame galga du rond point (de rotonda)

Nous ferons 3 fois le tour du rond point en voiture et dame galga ne bougera pas, peut être que le bruit des voitures la berce un peu.

Miguel nous dit que les bénévoles ont bien essayé de l'approcher, en voiture pas de problème mais pas possible de venir plus près à pieds, elle file à pleine course.

Ils essaieront avec le filet de capture comme pour Mia.

Nous nous laissons quelques heures, le temps d'aller déjeuner un petit truc et surtout il fait une chaleur écrasante plus de 40 degrés, tout le monde reste enfermé à l'ombre, c'est une ville désertée.

Nous fixons un nouveau rendez vous avec Miguel, pour 17 h 45 et pour aller chercher Pirata à la clinique vétérinaire de Cordoba.

Pirata encore un petit malheureux jeté à la rue alors qu'il était bien handicapé, sur 3 pattes, la 4ème cassée.

Pirata le jour de son sauvetage

Pirata à la Clinique vétérinaire de Cordoba et puis en voiture

Pirata a été opéré à Cordoba, 50 kilomètres d'Ecija plus loin.

Vous savez la clinique où Bimba a été hospitalisée et opérée !!

Voilà le petit Pirata qui arrive sur 4 pattes, une petite avant plâtrée et bien colleretté.

Pirata un amour de petit chien, qui malgré ses misères, reste très content et sympa.

Pirata monte dans la voiture sans rien dire et il s'installe en route pour Ecija où il sera mis au refuge dans un box pour lui tout seul car il n'a pas le droit de trop bouger.

Voilà les Amis un petit bout de notre séjour en terre de lévriers, en terre d'animaux mal aimés, force est de constater !!!

Les amis protecteurs espagnols des animaux ne sont pas compris ou pas toujours !!

Les amis protecteurs espagnols doivent batailler dure tous les jours pour continuer !!

Continuer à avancer malgré la cruauté, les cas qui ne cessent d'arriver, leur route est semée d’embûches, les pouvoirs de la ville d'Ecija ne lèvent pas le petit doigt, rien ni personne en fait.

Bonne nuit les Amis,

la petite troupe.